jeudi 13 août 2020

Ecrire, oui mais quoi ?

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Quoi qu'il se passe, quoique je fasse, j'en reviens toujours à ce besoin d'écrire. Je fais pourtant partie de la team "les blogs sont morts passe à autre chose", j'y reviens toujours. 

Il est clair que le temps a fait son œuvre, ce modeste bout de web a évolué en même temps que moi. Les années de blogging se comptent en décennies (oui, c'est possible et non je ne jamais fait de skyblog (faut pas abuser non plus)). Bref, je suis une blogueuse abstinente qui revient toujours à son compte dans un moment de désœuvrement...

Cette fois c'est surtout l'effet défi des 100 jours. Remplir mon cahier quotidiennement a titillé mon clavier et les mots s’enchaînent de nouveau sans grand effort. 


Le confinement suivi des vacances a fini d'achever la bête, me voilà lancée dans l'envie d'écrire un roman. Pour moi qui suis habituée au format court du blogging c'est une gageure. Le souci est que même si j'arrive de plus en plus à laisser mon manque de confiance en moi muselé là-bas dans le fond, il arrive toujours un moment où je me dis que c'est vraiment une grosse bouse ce que je fais. Le deuxième effet KissKool c'est que ce sentiment intervient toujours au moment où une autre idée encore plus tordue que la précédente arrive. 

Cette fois, je vais la jouer un peu plus pro : exit la pré-publication. Je fouille toutes les possibilités avant d'écrire, je fais une fucking trame à la JK Rowling

ou pas...parce que ça pique les yeux quand même. Il va falloir être plus architecte que jardinier pour l'idée que j'ai en tête, le moindre personnage qui fait sa vie tout seul et tout peut être flingué (et chez moi ils sont plus qu'autonomes les saligots).

Alors pour rester concentrée et garder le clavier sous tension, je dépoussière un peu ici, refais le look et replonge dans les abysses sans fond de la blogosphère.









mardi 31 mars 2020

Défi des 100 jours arc-en-ciel - J1

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Depuis longtemps, je suis intriguée par le fameux Défi des 100 jours.




Le principe étant de se donner 100 jours pour arriver à notre but. Ce défi fonctionne comme un outil de développement personnel pour donner les clefs pour atteindre le dit but. Ils en existent pour plusieurs buts : Développer l'intuition, mission de vie, abondance, féminin sacré, etc. Chaque cahier coûtant la bagatelle de 25€, je suis toujours refroidie à l'idée d'alléger autant mon portefeuille pour un produit qui semble être archi commercial. Vu le nom de déclinaison, il va sans dire que la mécanique est bien huilée. Outre le nombre de déclinaisons,on trouve les cartes inspirantes (un jeu par déclinaison), le "moi, ma vie, mon oeuvre" de l'auteur en podcast/fb/insta", les produits des collaborateurs, les oeufs de Yoni, des trucs de grossesse, etc.
Pour avoir feuilleté plusieurs cahiers, à chaque page nous sommes invités à aller admirer l'auteur, tirer une des ses cartes, et parler de son défi sur l'un de ses supports...oui...sous couvert de notre bien être, on continue le marketing pas très bien caché du produit.


"Donne tes sous à Skippy !"



Avec le confinement, l'auteur a décidé d'offrir son "nouveau" cahier pour permettre aux personnes intéressées de tenter le "nouveau" défi. Pourquoi ces guillemets ? Tout simplement parce que le dit nouveau cahier reprend une page de chaque précédent cahier...Ayant reçu le premier fascicule et ne voulant pas mourir idiote, je vais tenter de le faire. Ce cahier se nomme "le Défi des 100 jours arc-en-ciel". Rapport à la situation actuelle qui est caca ou rapport au fait que chaque cahier ayant sa propre couleur, celui-ci était un exemple de chaque, il est archi coloré.

Le défi dure 100 jours soit jusqu'au 8 juillet (en fait ça ira plus loin car je ne pense pas le faire pendant les week-ends si je ne lâche pas avant).
Restant timide et personnelle, je ne ferai pas un point quotidien sur cet espace.

Je vous donne rendez-vous dans environ 25 jours car il est conseillé de faire des points sur la situation tous les 25 jours.

Et vous, avez-vous déjà essayé ?

mardi 10 septembre 2019

Encoprésie, quand faire caca n'est pas si simple...

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Parmi les sujets les plus glamour de la vie de parents, on trouve dans le top 3 , chez certains (environ 1 à 4% des familles), l'encoprésie.
Ce joli terme désigne "l'émission involontaire de selles plus ou moins molles" plus connue sous le nom de caca-culotte.

L'encoprésie n'a rien à voir avec l'acquisition de la propreté, on distinguera l’encoprésie primaire (n'ayant pas acquis la propreté) et l'encoprésie secondaire (ayant acquis la propreté). C'est de ce dernier cas qu'il va être question ici.



Tristan a toujours eu des selles conséquentes, mais vraiment conséquentes, de celles qui peuvent vous boucher les toilettes. Forcément, de telles crottes, ça fait mal, alors on se retient et comme on se retient, on fait des crottes encore plus grosses et qui font encore plus mal, etc. Mais surtout, au bout d'un temps, c'est tellement gros que ça coince tout, et là on entame le palier constipation.
Sauf que, malgré cette constipation, il faut que ça sorte et les fuites anales commencent. Mais le bouchon reste et les selles s'accumulent en même temps que les fuites augmentent...

On en est là. Je dis "on" car toute la famille subit : les lavages de slips en folie, les bonbons/autocollants pour féliciter une crotte, les chocolats à limiter, les légumes quotidiens, les fruits même au goûter, le médicament à donner, les explications à fournir, les médecins à voir. Bref, on s'amuse.

Depuis le début du mois, on a eu beaucoup moins de caca-culotte, voire plus du tout pendant presque une semaine, une mini-crotte a été suivie d'une moins mini, puis d'une mini-moyenne, vous comprenez le principe.

Pour en arriver là, il a fallu ça :


Du macrogol* pour adulte, je rappelle qu'il a 4 ans, et des lavements.
On a commencé par un lavement matin et soir pendant 2/3 jours le temps que tout soit bien vide (faut si mettre à deux pour faire un lavement car c'est par en bas qu'on le met...), puis on a enchainé avec 4 sachets de macrogol adulte par jour (soit 40g quand l'équivalent enfant fait 16g...) on a vite baissé : c'était tellement dosé que le pauvret faisait de l'eau à la place de selles Oo.

Ensuite radio : rien à signaler :)

Maintenant on a un macrogol adulte le matin et lavement si pas de crotte pendant plusieurs jours. On espère descendre bientôt à un dosage enfant puis plus rien.

Le fait d'avoir un gastro-entérologue qui le suit nous a facilité la vie. L'école et le centre de loisirs on bien compris que oui, il est propre, que non, s'il fait dans son slip c'est pas par non-acquisition de la propreté mais parce qu'il a une maladie et un traitement qui va avec.

Tout ça pour dire que non, la constipation ne se soigne pas forcément avec de l'hépar, du melon, du jus de pruneau, du jus d'orange, des légumes verts à gogo, des suppo à la glycérine, de la paraffine à avaler, les genoux à relever, les litres d'eau boire, liste non-exhaustive de "conseils" donnés par des gens qui pour tout bagage médical se contente de doctissimo (spéciale dédicace aux gens qui prodiguent ces fameux conseils sur le ton du "moi, j'ai un secret efficace contre la constipation" à la pharmacie).

Parce que, parfois, un caca qui coince il faut plus que deux gorgées d'hépar.
Parce que, parfois, un caca qui coince peut cacher tellement plus. Nous, on a de la chance, ce n'est que de l'encoprésie.
Parce que, parfois, un caca qui coince ça peut être un hirschsprung.
Parce que, parfois, un caca qui coince peut indiquer une souffrance psychologique (naissance d'un puinée, peur de la mort (faire caca c'est lâcher une partie de soi)...).

Donc, la prochaine fois que tu voie un parent qui prend une grosse quantité de laxatif, tu te taies ! ou tu souhaites que le petit aille mieux sans donner de conseils piochés sur doctissimo, merci.

Je sais qu'on est nombreux, nous, parents d'enfant encoprésique, alors j'essaierai de vous aider au mieux si vous posez des questions en commentaires.
Et n'oubliez pas : C'est pas le caca qui gagnera !!


*c'est un médicament qui "aspire" l'eau du corps dans les selles les rendant plus molles.

mardi 27 août 2019

Démission professeur des écoles, et après ?

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Vous êtes nombreux à arriver sur cet humble espace en recherchant sur votre moteur de recherche "Démission professeur des écoles".
En plus d'être inquiétant, ce phénomène montre une méconnaissance du métier ou à minima une idéalisation de ce dernier (ce qui a été mon cas).
Avant de vous parler de l'après démission, il est important et utile de vous rappeler mon parcours :

- Des débuts chaotiques 
- Décider des démission de l'éducation nationale 
- Comment le faire ?

Comment on arrive à penser "démission" d'un concours qui nous a coûté du temps, qui a joué avec nos nerfs, il est difficile d'imaginer comment rebondir, quoi faire et surtout l'assumer.

L'assumer fut le plus complexe. La famille qui ne comprend pas, les amis qui ne comprennent, l'entourage en entier qui dit "Rhoo, allez coup de pied au cul, sors-toi de la dépression et on y va !!"

Soyons clair :


On ne décide pas de sortir de la dépression, on la vit, la subit, elle est en nous ancrée, elle se tapit et attend pour ressortir un jour.

Il m'a fallu quelques mois pour en sortir, refusant la médication (peur de la dépendance).
Il m'a fallu faire un travail sur moi.
Il m'a fallu ranger.
Il m'a fallu le retrouver.

Étrangement, c'est cette re-découverte qui m'a permis de rebondir et virer la dépression de ma vie.


Ça a été la première étape.
La deuxième est, pour le moins stupéfiante...
En l'espace de 5 mois, j'ai retrouvé un travail...dans un lycée..oui...Savourez l'ironie, je démissionne du primaire pour travailler en lycée.


Certes, je n'enseignais pas...au début...oui...vous avez bien lu. Suite à l'absence d'un collègue de lettres, j'ai harcelée (il n'y a pas d'autres mots) ma hiérarchie pour le remplacer. J'ai donc pris une classe pendant  un an (c'était un tiers-temps). Et je me suis éclatée !! j'ai kiffé !!

A croire que je m'étais juste trompée de niveau. 

Comme quoi, il suffit parfois de pas grand-chose.

Ce n'est que mon histoire, d'autres ont radicalement changé de vie. Certains collègues PES démissionnaires ont monté leur entreprise, repris leur ancien emploi ou encore sont partis de la région pour la campagne et font les marchés. TOUT est possible ! Ne baissez pas les bras, c'est important. Vous avez fait le bon choix.
Trouvez une échappatoire, la lecture, l'écriture, le sport.

Et dites moi en commentaire comment vous vous en sortez, vous, ceux qui ont radicalement changé de vie (et les autres aussi, hein, j'suis pas sectaire) :)


mercredi 3 avril 2019

Costume de la reine des neiges

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Votre enfant pète des paillettes ? ou encore fait caca des arc-en-ciel ?

Pas de doute c'est une princesse !

Si en plus, il court partout en criant "Libérée, délivrée !" il a attrapé le syndrome dit de la Reine des neiges. Félicitations ! Vous voilà en lice pour débourser une somme rondelette pour lui faire plaisir.

Mon porte-monnaie étant à l'agonie quand il s'agit d'acheter un déguisement de qualité (parce que, bon, le truc qui dès le déballage ne ressemble déjà plus à rien, ce n'est pas possible...), je me suis fait offrir il y a quelques années une machine à coudre.

Ô saint objet que celui-ci ! Il vous permettra de satisfaire votre progéniture à moindre frais. L'un des premiers déguisements "free-style" réalisé par mes blanches mains fut celui de la reine des neiges.


Pour vos doigts dégourdis, voici comment le réaliser :

- Matériel :

* Un top manche longue blanc
* Tissu satin bleu foncé pour le bustier, bleu clair pour la jupe
* Tulle pailleté pour la cape
* des petits collants en forme de flocons de neige

- Le bustier :

Prenez un vêtement, (type débardeur) large de votre enfant pour repérer la taille à découper (reproduisez la taille sur papier ou directement sur le tissu. Ne reproduisez pas les bretelles. découpez le haut pour former une sorte de cœur. Laissez une ouverture dans le dos pour avoir une marge (coupure et resserrer si trop large).

- La jupe :

Je suis partie d'un vieux patron (Cendrillon) : couper des trois ou quatre trapèzes (ou plus) dans le bleu ciel de la longueur souhaitée. Plus vous avez de trapèzes plus votre jupe sera large. Mesurer le tour de taille de votre enfant et diviser le nombre de trapèzes souhaités. cela vous donnera la largeur du haut de votre trapèze.
Cousez les trapèzes ensemble, monter les sur le bustier.
Avec le tulle pailleté réalisé la traîne qui sera cousue dans le dos du bustier.
Fignolez en collant des petits flocons sur la robe. (agrandissez la première photo pour voir les flocons).



A vos machines ! Prêts ! Cousez !!
 

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